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Parc national de Carara, pour l'observation des oiseaux

Parc national de Carara, pour l’observation des oiseaux

 

Parc national de Carara

pour l’observation des oiseaux

 

Cet article est publié dans le cadre de l’opération “Unis pour un tourisme alternatif”. Orchestrée par Voyageurs du Net et parrainée par Voyageons-Autrement, ABM, Babel Voyages, EchoWay et Viatao, cette opération vise à promouvoir dans la blogosphère le tourisme responsable et alternatif.

 

Je vous emmène aujourd’hui à la découverte du parc national de Carara au Costa Rica, où nous allons découvrir une faune et une flore grandioses, de nombreuses espèces d’oiseaux, mais également les plus gros crocodiles du Costa Rica.

 

Parc National de Carara - Costa Rica
Visite guidée au Parc National de Carara

 

 

Le parc national de Carara est très facile d’accès car il se trouve à l’embouchure du Rio Tarcoles. Vous pouvez vous y rendre depuis Alajuela, ou San José en suivant la route qui passe par Orotina, menant à la côte Pacifique (à 90 km de San José, 50 km de Puntarenas). Ce parc national est situé à la jonction de la forêt sèche du nord-ouest du Costa Rica et de la forêt humide des plaines de la côte pacifique sud, ce qui lui confère une situation climatique particulière.

 

Savez-vous ce que signifie « Carara » ?

Eh bien, la région était avant peuplée par une tribu indigène du nom de Huetar. Dans la langue huetar, « carara » signifie crocodile. Eh oui, c’est vraiment depuis ces environs que vous allez pouvoir admirer les plus gros crocodiles du Costa Rica, et des visites sont d’ailleurs organisées pour les voir de près. Mais ce que je vous conseille, c’est de vous rendre au pont des crocodiles pour bien en profiter ; là, vous pourrez prendre de magnifiques photos.

 

La visite du parc national de Carara

Tout d’abord, comme tout parc national du Costa Rica, l’entrée vous coûtera 10 $ mais ce que je vous conseille très fortement, c’est de prendre un guide costaricien : cela aide l’économie locale et de plus, ils ont l’œil expert pour vous trouver les oiseaux qui sont nombreux dans ce parc et difficiles à voir. Certains parlent le français, demandez-leur.

 

Nous n’avons vraiment pas été déçus de prendre un guide car on recense dans ce parc plus de 400 espèces d’oiseaux, c’est donc un endroit idéal pour les grands observateurs. Mais seul, il est vrai que cela est difficile. De plus, cela permet de faire de magnifiques photos car le guide colle l’appareil photo aux jumelles, c’est le top !

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On repère fréquemment par exemple le Tohi à bec orange, l’ara rouge, la Bécarde à gorge rose, la Pione à tête bleue, le Pic masqué, le jacamar à queue rousse et de nombreuses autres espèces d’oiseaux… Mais celui que vous devez absolument chercher, et qui est très rare et difficile à voir dans le reste du Costa Rica, c’est l’ara rouge.

 

L’ara rouge : il est assez facile de l’observer dans le parc national de Carara, en particulier en juin et juillet. Pour vous guider, vous devez écouter son cri : quelques secondes après seulement, vous verrez un couple s’envoler. C’est un oiseau rare car pour vous raconter son histoire, c’est le plus fidèle : cet oiseau choisit une seule femelle pour la vie, avec laquelle il se reproduira ; donc, en cas de séparation, ou si l’un des deux meurt, il restera seul.

 

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Vous pourrez également voir d’autres espèces d’animaux, comme au sol par exemple de grosses fourmis rouges qui piquent terriblement (faites attention où vous marchez !), ou encore des singes, paresseux, le daguet rouge, le cerf de Virginie, le pécari à collier et quelques spécimens de crocodiles américains absolument monstrueux.

 

Il y a également une très belle faune à observer, avec plus de 750 espèces végétales, comme ces acacias qui se mêlent aux figuiers étrangleurs, des abris de rêve pour les animaux.

Après que nous ayons payé l’entrée du parc national, le guide nous a emmenés en voiture à partir d’une autre entrée à une centaine de mètres, où nous nous sommes plongés en pleine nature à la découverte des oiseaux.

 

Mais de l’entrée du parc, vous pouvez choisir entre deux sentiers : le premier, du nom de Sendero las araceas, fait environ 1,2 km de long et cette balade peut s’associer à un circuit sur le second sentier, le Sendero Quebrada Bonita, qui fait quant à lui environ 1,5 km. Les deux traversent la forêt primaire qui constitue la majeure partie du parc.

 

 

 

Quand se rendre au parc national de Carara ?

Je vous conseille de vous y rendre si possible à la saison sèche, soit entre décembre et avril (nous y étions allés en mars). Même si les animaux sont présents pendant les pluies, mars et avril sont les mois les plus secs, avec une chaleur tropicale entre 25 et 28 °C ; il fait un peu plus frais au cœur de la forêt.

Autrement, il y a tout de même des précipitations importantes. Pensez à prendre un répulsif écologique pour insectes, cela vous évitera de vous faire dévorer. Et dernier petit conseil : pour profiter au maximum des animaux et des oiseaux, levez-vous tôt et soyez dès 7 heures à l’entrée du parc.

 Je vous invite à découvrir notre galerie photos sur le parc national de Carara ou à profiter de notre vidéo sur le parc national de Carara.

Comment vous y rendre en voiture ou en bus ?

En voiture, empruntez l’autoroute Canas, celle de l’aéroport, puis, à environ 35 km de San José, tournez sur la gauche en direction de Orotina. Pensez à vous arrêter au « pont aux crocodiles » avant de commencer la visite du parc, ou alors après. Attention, ne laissez rien dans la voiture, des vols sont fréquents autant à l’entrée du parc que sur le « pont aux crocodiles ».

En Bus : vous pouvez prendre un bus pour Quepos ou même Jaco et demander au chauffeur de vous déposer à l’entrée du parc national de Carara.

 

Que pensez-vous du parc national de Carara ? Auriez-vous envie de le visiter et de découvrir ces magnifiques aras rouges ?

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5 réflexions sur “Parc national de Carara, pour l’observation des oiseaux”

  1. Bonjour, peut être que vous pourriez nous recommander un guide qui connaît bien les oiseaux et pratique des tarifs que je dirai accessibles car honnêtement depuis que nous sommes là au Costa Rica nous n’avons malheureusement pas pu nous offrir ce qui semble être véritablement un luxe.

    1. Bonjour,

      Nous vous recommandons Christophe Guiral, c’est un guide naturaliste français installé au Costa Rica. Vous pouvez le contacter par WhatsApp au +506 8790 6833.

      Pura vida !

  2. @ Mike, j’ai aussi vu ce comportement au Costa-Rica ! De nombreux locaux jetaient leurs bouteilles et autres déchets par la fenêtre des bus ! Évidemment choquant pour un pays censé être à la pointe de la protection de l’environnement !

    Sinon sympa l’article ! Je n’ai pas eu l’occasion d’aller dans ce parc et surtout je suis jalouse de ton observation de chauves-souris blanche !

    Coralie

  3. Merci, Vincent, pour ta participation à l’opération « Unis pour un tourisme alternatif »

    Voici une belle contribution, que je relaye dans un instant sur notre page Facebook, à présent que je suis de retour au Guatémala.

    Cela me fait penser à ces comportements irresponsables que je constate sans cesse au Guatemala (idem au Chiapas), qui consiste à tout balancer par la fenêtre du bus, càd littéralement à faire de son pays une décharge à ciel ouvert… A se demander, comme disait une amie de Coatepeque hier, si les locaux se considèrent comme des cancrelats ou des rats pour vivre à ce point dans la crasse.

    Le Costa Rica, sans doute critiquable par bien des aspects sur le plan social et économique, est en tout cas, du moins vue de loin, exemplaire dans son organisation d’un tourisme raisonné et dans le respect de l’environnement naturel. Je devine que la réalité est évidemment plus nuancée que cela… mais si un pays comme le Guatemala pouvait suivre l’exemple du Costa Rica, cela pourrait contribuer à résoudre bien des problèmes.

    Salutations,
    Mikaël

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